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Du goémon dans votre assiette ?
Jadis, la pêche au goémon faisait partie de l'économie bretonne. Utilisées comme engrais, comme source d'iode et dans l'industrie du verre, les algues brunes étaient une ressource naturelle importante. Cette industrie artisanale, qui brûlait le goémon pour en extraire des sels minéraux, s'est lentement éteinte au cours des années 1950. Pourtant, depuis peu, l'industrie

moderne a redécouvert les vertus des algues. Non, vous ne mangerez pas de sitôt une salade de laminaires (au Japon, on en consomme sous le nom de kombu et certaines algues comestibles sont déjà sur le marché) ! Mais on extrait du goémon des polysaccharides appelés alginates, utilisés comme gélifiants dans les entremets, les glaces, les sirops, les confitures... Par ailleurs, les alginates servent à glacer le papier et entrent dans la composition de certains produits cosmétiques : crèmes, shampooings, etc. Tant et si bien que, dans les années 70, on a voulu introduire d'immenses laminaires de l'hémisphère Sud :

les Macrocystis, dont les tiges atteignent plusieurs dizaines de mètres, avec une vitesse de croissance pouvant aller jusqu'à 50 centimètres par jour. Ces algues hautement productives auraient pu être une ressource importante. Mais devant la prolifération parfois inquiétante d'autres algues exotiques importées accidentellement, le projet a été abandonné.

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Du goémon dans votre assiette ? Jadis, la pêche au goémon faisait partie de l'économie bretonne. Utilisées comme engrais, comme source d'iode et dans l'industrie du verre, les algues brunes étaient une ressource naturelle importante. Cette industrie artisanale, qui brûlait le goémon pour en extraire des sels minéraux, s'est lentement éteinte au cours des années 1950. Pourtant, depuis peu, l'industrie
moderne a redécouvert les vertus des algues. Non, vous ne mangerez pas de sitôt une salade de laminaires (au Japon, on en consomme sous le nom de kombu et certaines algues comestibles sont déjà sur le marché) ! Mais on extrait du goémon des polysaccharides appelés alginates, utilisés comme gélifiants dans les entremets, les glaces, les sirops, les confitures... Par ailleurs, les alginates servent à glacer le papier et entrent dans la composition de certains produits cosmétiques : crèmes, shampooings, etc. Tant et si bien que, dans les années 70, on a voulu introduire d'immenses laminaires de l'hémisphère Sud :
les Macrocystis, dont les tiges atteignent plusieurs dizaines de mètres, avec une vitesse de croissance pouvant aller jusqu'à 50 centimètres par jour. Ces algues hautement productives auraient pu être une ressource importante. Mais devant la prolifération parfois inquiétante d'autres algues exotiques importées accidentellement, le projet a été abandonné.